LE PRÉSIDENT DE L’UNION DES PANAFRICANISTES SÉNÉGALAIS CONVOQUÉ PAR LA CYBERSÉCURITÉ APRÈS DES DÉCLARATIONS SUR LE PREMIER MINISTRE ET LA CASAMANCE

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Bougar Diouf, président de l’Union des Panafricanistes Sénégalais (UPS), a été formellement convoqué par la Division spéciale de cybersécurité et doit comparaître ce vendredi matin à 9 heures. Cette convocation fait suite à des déclarations publiques jugées polémiques concernant le Premier ministre Ousmane Sonko et la situation dans la région de Casamance, ayant conduit à des dépôts de plainte auprès du procureur de la République.

Des propos maintenus et un engagement réaffirmé

Informé de sa convocation, M. Diouf a immédiatement fait parvenir un communiqué à la rédaction de Senego dans lequel il assume pleinement ses positions et refuse tout recul. Il y réitère son engagement indéfectible pour la défense de l’État de droit et de l’unité nationale.

« Le combat que je mène pour la défense des fondements de l’État, la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation, la préservation des institutions de la République, le respect de la fonction présidentielle, l’intégrité territoriale du Sénégal et la séparation des pouvoirs est non négociable », a-t-il déclaré avec fermeté.

L’unité nationale, une ligne rouge

S’attaquant directement à la question sensible de la Casamance, le leader panafricaniste a tracé une ligne claire et intransigeante concernant l’intégrité du territoire sénégalais.

« Le Sénégal est un et indivisible. Nous ne reconnaîtrons jamais aucune partie du territoire national comme appartenant à des tiers, qu’il s’agisse du MFDC ou d’autres revendications séparatistes. »

Un appel au soutien et une readiness au sacrifice

M. Diouf se présente en défenseur de la République face à ce qu’il perçoit comme un dévoiement des institutions, pointant du doigt le rôle du Premier ministre sans le nommer directement.

« Je poursuis ce combat contre l’injustice et suis prêt à tous les sacrifices pour préserver la République. Lorsqu’un Premier ministre agit à la place du Président, il est du devoir de tout citoyen de défendre l’État. Il n’y aura ni recul ni compromis : l’unité nationale et la stabilité du Sénégal sont non négociables. »

Conscient de l’importance de la médiatisation, Bougar Diouf a lancé un appel solennel à la société civile, à la presse sénégalaise et internationale, ainsi qu’aux mouvements citoyens, les exhortant à le soutenir dans « cette démarche » qu’il estime juste et patriotique.

Cette convocation place ainsi le président de l’UPS au cœur d’une nouvelle polémique politico-judiciaire, suscitant l’attention de l’opinion publique à la veille de son audition.