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Moustapha Diop, député-maire de Louga, comparaît cet après-midi devant la commission ad hoc de l’Assemblée nationale, chargée d’examiner la demande de levée de son immunité parlementaire. Cette audition intervient dans le cadre d’une affaire d’escroquerie présumée portant sur un montant de plus de 700 millions de FCFA. Contrairement à son collègue Farba Ngom, qui avait choisi de se faire représenter par une avocate, Moustapha Diop a décidé de se défendre en personne, selon des informations de *L’Observateur*. Une décision qui témoigne de sa volonté de faire face directement aux accusations qui pèsent sur lui.
Depuis hier, les onze membres de la commission ad hoc ont commencé à examiner le volumineux dossier d’accusation. Selon nos sources, ils ont jusqu’à midi aujourd’hui pour en prendre connaissance, avec pour consigne de ne pas en divulguer le contenu. Cette étape cruciale permettra à la commission de rédiger un rapport détaillé, qui servira de base à la décision finale de l’Assemblée nationale. La plénière, prévue jeudi 20 mars 2025, devra alors statuer sur la levée ou le maintien de l’immunité parlementaire de Moustapha Diop.
Cette affaire, qui secoue la classe politique sénégalaise, soulève des questions sur l’équilibre entre la protection des élus et la responsabilité pénale. Si l’immunité parlementaire est levée, Moustapha Diop pourrait faire face à des poursuites judiciaires. Dans le cas contraire, cela pourrait alimenter les critiques sur l’impunité des responsables politiques. Le dénouement de cette affaire sera donc scruté de près, tant par les citoyens que par les observateurs de la vie politique sénégalaise.

