Dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Al Jazeera, Bassirou Diomaye Faye, Chef de l’État, a abordé le rôle d’Ousmane Sonko dans la gestion actuelle du pays, en précisant que ce dernier n’a pas été dimensionné pour un poste de ministre ou de Premier ministre. Selon lui, il est « tout à fait normal qu’il occupe une place importante dans l’architecture gouvernementale en étant le chef ».
Le Président a souligné que les textes en vigueur ne permettaient pas à son Premier ministre de revendiquer des pouvoirs qu’il n’a pas. « Il doit occuper toute la place qui est la sienne dans le cadre de l’exécution de ses missions. Il ne va pas au-delà. La loi et la Constitution ne lui permettent pas d’usurper mes prérogatives, et il ne le fait pas », a affirmé Faye.
Cette déclaration met en lumière la dynamique de pouvoir au sein du gouvernement, révélant une volonté de clarifier les rôles et responsabilités de chacun. Faye a également exprimé son soutien à Sonko, en déclarant : « Tant qu’il se déploie de manière efficace dans le cadre de la mise en œuvre du projet, il aura mon satisfecit. Et il est en train de le faire avec loyauté et engagement ».
Cette prise de position du Chef de l’État pourrait être interprétée comme une volonté de rassurer le public sur la coopération entre les différents acteurs de son gouvernement, tout en affirmant son autorité. Le soutien manifeste de Faye envers Sonko pourrait également renforcer la légitimité de ce dernier dans ses fonctions, tout en appelant à une collaboration étroite pour atteindre les objectifs gouvernementaux.
Les déclarations de Bassirou Diomaye Faye s’inscrivent dans un contexte politique où les attentes envers les membres du gouvernement sont élevées, et où la gestion des affaires publiques est devenue un sujet de débat crucial parmi les citoyens.