Pape Ndiaye, journaliste-chroniqueur judiciaire au sein du Groupe de presse Walfadjri, a récemment analysé l’affaire entourant Aziz Dabala et le placement sous mandat de dépôt de Nabou Lèye et d’autres personnes impliquées, soulignant que ce dernier acte de procédure marque une étape cruciale dans le dossier.
Ndiaye précise que, malgré le mandat de dépôt, les inculpés doivent être considérés comme présumés innocents. Selon lui, le juge d’instruction ne se contentera pas de l’enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC) et du procès-verbal établi. Au contraire, il reprendra l’affaire à zéro, convoquant et entendant un à un les concernés.
Le processus inclura une reconstitution des faits pour mieux comprendre comment chaque inculpé est impliqué, tout en vérifiant s’il existe d’autres personnes non encore identifiées. Ndiaye souligne également qu’un autre juge héritera du dossier par la suite, ce qui signifie que la procédure est loin d’être concluante.
Il a averti que les inculpés pourraient passer un minimum de deux ans avant d’être jugés, ce qui témoigne de la complexité et de la longueur du processus judiciaire en cours. Cette analyse met en lumière les défis et les implications de cette affaire qui continue de captiver l’attention du public.