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En prélude à la prochaine livraison du pétrole brut de Sangomar à la Société africaine de raffinage (Sar), une délégation de Woodside Sénégal a rencontré hier les autorités de la raffinerie de Mbao. L’objectif était de s’aligner sur les conditions d’un partenariat gagnant-gagnant.
Après le succès de la livraison « en toute sécurité » du premier projet pétrolier offshore du Sénégal, l’État et Woodside comptent poursuivre leur collaboration. Une délégation de Woodside Sénégal, composée du vice-président Clive Jones et du directeur Cheikh Guèye, a été reçue par la Direction générale de la Sar.
Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique d’exploration des axes d’une future collaboration entre les deux entités. La Sar rappelle avoir adapté ses installations pour traiter le brut de Sangomar et augmenter ses capacités de stockage, passant d’1,2 million à 1,5 million de tonnes par an.
Le projet de modernisation de la Sar 2.0 vise deux objectifs : adapter les installations pour traiter le pétrole brut de Sangomar et réduire les importations de produits pétroliers raffinés. Cela permettra d’offrir sur le marché sénégalais et sous-régional des produits pétroliers adéquats tout en diminuant les coûteuses importations.
Woodside Sénégal a tenu à rencontrer les autorités de la Sar afin de s’aligner sur les conditions d’un partenariat mutuellement bénéfique. La Sar a informé Woodside de son projet Sar 2.0 qui vise notamment à porter la capacité de raffinage à 5 millions de tonnes et à se diversifier vers la pétrochimie.
La première cargaison commerciale de Sangomar était attendue début juillet. Ce champ pétrolier devrait produire 11,7 millions de barils de brut en 2024, dont 4,34 millions pour le marché domestique.

