LA SOCIÉTÉ CIVILE REJETTE LA POSITION DE MIMI TOURÉ SUR LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE D’OUSMANE SONKO

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Alors que l’ex-Première ministre Aminata Touré a préconisé la dissolution de l’Assemblée nationale, estimant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire, des acteurs de la société civile s’opposent à cette position.

Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, a réagi sur les réseaux sociaux ce vendredi 28 juin, affirmant que la déclaration de politique générale (DPG) est une « exigence constitutionnelle » pour le Premier ministre Ousmane Sonko.

« La DPG est une exigence constitutionnelle. Dès lors que la Constitution le prévoit, ça devient un impératif, ça devient une exigence pour que le Premier ministre se soumette à cet exercice », a-t-il souligné.

Pour M. Cissé, si c’est le règlement intérieur qui « bloque », « il devient impératif de le réviser » afin que le Premier ministre puisse se conformer à la Constitution.

Cette vive réaction intervient alors que Mimi Touré a estimé que l’Assemblée nationale actuelle, issue des élections de 2021, ne reflète plus la volonté populaire et devrait être dissoute avant le 31 juillet.

Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir, s’était déjà opposé à cette position, affirmant que « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ».

La déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko est prévue pour le 30 juin prochain, conformément à l’article 63 de la Constitution.