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Alors que le nouveau président Bassirou Diomaye Faye n’a pas encore complété son premier mois au pouvoir, son administration fait déjà face à des défis majeurs en matière de liberté d’expression et de manifestation.
En effet, après l’interdiction récente d’un rassemblement de chauffeurs de taxi sur la VDN, le préfet de Dakar a de nouveau interdit une manifestation prévue ce vendredi par le collectif « Aar Sunu Gaal » aux Parcelles Assainies. Dans son arrêté, le préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye évoque des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier cette décision.
Cette nouvelle interdiction de manifestation soulève des inquiétudes quant à l’évolution du climat politique sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Beaucoup craignent de revivre la même dynamique de restriction des libertés publiques que sous l’ère Macky Sall. Les opposants politiques et les défenseurs des droits humains appellent le nouveau régime à faire preuve d’ouverture et de dialogue, plutôt que de recourir systématiquement à la répression.
Avec ces interdictions successives, le président Faye semble emprunter une voie similaire à celle de son prédécesseur, ce qui risque d’alimenter les tensions et la contestation dans les prochains mois. Les observateurs suivront avec attention la capacité du nouvel exécutif à gérer ces défis politiques de manière sereine et inclusive.

