La campagne électorale au Sénégal est officiellement lancée, et les candidats commencent à présenter leurs programmes aux citoyens. Idrissa Seck, l’un des candidats, a récemment dévoilé son programme axé sur la gouvernance, comprenant des propositions telles que la réduction du nombre de députés à 100 et l’introduction du service militaire obligatoire.
Voici un aperçu des principales propositions de son programme :
Proposition 1 : Garantir le principe de la République du Sénégal, qui est de gouverner le peuple, par le peuple et pour le peuple.
Proposition 2 : Établir un équilibre des pouvoirs en comblant les lacunes et les limites des lois et des institutions qui maintiennent actuellement la prédominance du pouvoir exécutif.
Proposition 3 : Lutter contre les dérives telles que le manque de transparence, la corruption et le manque d’éthique professionnelle dans les services publics.
Proposition 4 : Créer une autorité nationale de régulation regroupant les organes de régulation existants, tels que l’ARM, l’ARMP, l’ARTP et la CRSE.
Proposition 5 : Élire les députés selon un scrutin majoritaire à deux tours et limiter leur nombre à 100.
Proposition 6 : Renforcer l’indépendance organique et fonctionnelle du système judiciaire.
Proposition 7 : Établir une Cour Constitutionnelle composée de 7 membres, chargée de garantir la constitutionnalité des lois, des engagements internationaux et de résoudre les conflits de compétence entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Proposition 8 : Réduire l’emprise considérable du ministre de la justice sur le fonctionnement du parquet.
Proposition 9 : Réformer le Conseil Supérieur de la Magistrature en enlevant la présidence du Président de la République et en le composant de magistrats, du ministre de la justice, de professeurs d’université, d’avocats, d’huissiers et de notaires.
Proposition 10 : Mettre en place une gestion démocratique de la carrière des magistrats, basée uniquement sur le mérite, avec un système transparent de notation.
Ces propositions visent à améliorer la gouvernance et à renforcer l’indépendance des institutions au Sénégal. Idrissa Seck met également l’accent sur la lutte contre la corruption, l’optimisation de l’utilisation des ressources du pays, la sanction des fautes de gestion et la moralisation de la vie politique en élaborant un Code de Conduite régissant les rapports entre les partis politiques.
Alors que la campagne électorale se poursuit, il reste à voir comment ces propositions seront accueillies par les électeurs sénégalais et quel impact elles pourraient avoir sur les résultats des élections.