Deux candidats seulement répondent favorablement à l’appel au dialogue du Président Macky Sall

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Seulement deux candidats sur les 19 initialement annoncés ont répondu positivement à l’appel au dialogue lancé par le Président Macky Sall. Parmi eux, Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre, a exprimé son souhait que le processus électoral ne soit pas interrompu.

L’ancien Premier ministre a insisté sur le fait qu’il ne devrait y avoir aucune interruption du processus électoral en cours. Il s’est interrogé sur le sort des candidats déjà validés, soulignant que le manque de clarté à cet égard explique en partie l’absence des autres candidats lors de ce dialogue.

Mahammed Boun Abdallah Dionne a souligné que si le processus électoral était repris, cela entraînerait une rupture des droits acquis sur le plan juridique. Il a également mis en avant deux points essentiels : la nécessité de traiter rapidement les personnes soupçonnées de corruption et la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Selon lui, le dialogue en cours est pertinent pour aider le Président à prendre une décision concernant la date du scrutin.

La faible réponse des candidats à l’appel au dialogue soulève des interrogations quant à l’efficacité et à la portée de cette initiative. Alors que certains candidats estiment qu’il est important de poursuivre le processus électoral sans interruption, d’autres ont choisi de ne pas participer, peut-être en raison du manque de clarté et de garanties concernant les candidats déjà validés.

Le dialogue national en cours joue un rôle crucial dans la recherche d’un consensus et d’une solution qui permettront de surmonter les défis actuels et de garantir des élections transparentes et crédibles. Les prochaines étapes du dialogue seront déterminantes pour déterminer si davantage de candidats se joindront au processus et si des mesures seront prises pour clarifier la situation des candidats déjà validés.

Il reste à voir comment le Président Macky Sall et les parties prenantes aborderont ces préoccupations et parviendront à un accord sur la date de l’élection présidentielle, tout en respectant les droits et les garanties juridiques des candidats.