Suite à une enquête approfondie, une perquisition a été menée à la pouponnière « Yeurmandé » de Ndella Madior Diouf, révélant des cas d’horribles maltraitances envers les enfants. La pouponnière, qui fonctionnait sans autorisation officielle, a été fermée et les enfants ont été pris en charge par les services compétents du ministère de la Famille et de la Femme.
Dans un récent scandale qui a secoué la pouponnière « Yeurmandé » de Ndella Madior Diouf, des enquêteurs ont découvert l’horreur qui se cachait derrière les murs de l’établissement. Ce qui avait commencé comme de simples accusations et des images non authentifiées circulant sur les réseaux sociaux s’est transformé en une affaire d’envergure, susceptible de coûter très cher à Ndella Madior.
Selon les informations rapportées par Libération, l’enquête a été déclenchée après qu’une femme ait signalé aux autorités qu’elle avait été victime d’un chantage financier après avoir déposé son enfant à la pouponnière. Les investigations ont révélé que l’établissement, qui était en fonction depuis 2022, n’avait aucune autorisation légale d’ouverture.
Lors de son interrogatoire, Ndella Madior Diouf a prétendu avoir déposé une demande d’autorisation, mais aucune preuve n’a été retrouvée pour étayer ses dires. Il a également été constaté que des mères désespérées confiaient leurs enfants âgés de 0 à 16 mois à la pouponnière, où ces enfants étaient ensuite « adoptés » par des tiers dans des conditions suspectes.
L’enquête a révélé que deux enfants avaient perdu la vie à la suite de maltraitances, bien que Ndella Madior Diouf prétendait les avoir emmenés à l’hôpital. Cependant, à leur arrivée, les médecins n’ont pu que constater l’état critique dans lequel se trouvaient les enfants.
Par ailleurs, Ndella Madior exposait régulièrement « ses » enfants sur les réseaux sociaux, prétendant qu’ils portaient des noms de célébrités tels que « Marième Faye Sall », « Ousmane Sonko », « Cheikh Kanté », « Youssou Ndour », etc. Lors de son interrogatoire, Ndella Madior a admis que tout cela n’était qu’un jeu, mais les enquêteurs soupçonnent une escroquerie visant à collecter des fonds.
Suite à ces révélations choquantes, la pouponnière a été immédiatement fermée et les enfants ont été confiés aux services compétents du ministère de la Famille et de la Femme. Sous l’accompagnement de médecins et d’agents de protection de l’enfance, la police a procédé à une perquisition, au cours de laquelle des dizaines de bébés ont été évacués vers l’hôpital Gaspard Camara afin de recevoir des soins médicaux appropriés.
Cette affaire de maltraitance infantile a suscité l’indignation de la population et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de protection de l’enfance et de veiller à ce que les établissements de ce type respectent les normes légales et éthiques les plus strictes.