L’ancienne Première ministre Mimi Touré a été empêchée de traverser la frontière de Keur Ayib en se rendant en Casamance, selon une déclaration qu’elle a publiée. Elle a dévoilé que malgré la présentation d’une copie conforme de son passeport diplomatique et une identification formelle par le commissaire du poste de police, les autorités de police ont refusé sa traversée.
Mimi Touré a exprimé son mécontentement face à cette situation, en évoquant qu’il y a seulement un an, en tant que tête de liste de Benno Bokk Yakaar, elle n’avait pas eu besoin de fournir de documents particuliers pour voyager vers cette région. Elle a critiqué l’implication de la police dans des questions politiques et a appelé à sa concentration sur la sécurité des citoyens.
Dans son message, Mimi Touré a utilisé des termes forts pour dénoncer ce qu’elle qualifie de « dictature qui ne dit pas son nom ». Elle a exhorté le président Macky Sall à mettre fin à cette situation et a souligné que le pays ne lui appartient pas.
Cet épisode a ravivé le débat sur les restrictions de mouvement et la liberté individuelle, ainsi que sur les implications de la politique dans les affaires administratives. L’appel de Mimi Touré à mettre fin à ce qu’elle considère comme une dictature a suscité des discussions et des réactions, mettant en lumière les préoccupations liées aux droits civiques et à la démocratie.