Un motocycliste est décédé mercredi dernier à Yarakh Bountou Magazine, suscitant des interrogations quant aux circonstances de l’accident. Selon le communiqué du ministre de l’Intérieur, la victime aurait tenté d’éviter un dispositif de contrôle de la Gendarmerie nationale, entraînant ainsi la perte de contrôle du scooter et un choc fatal contre une murette. Cependant, un témoin de l’accident, Abdoulaye Sow, ami du défunt, conteste cette version officielle et rapporte une tout autre version des faits.
Selon le témoignage d’Abdoulaye Sow, la victime, Serigne Saliou Mbacké Touré, vendeur de pièces détachées au Crédit foncier, était accompagnée de son cousin à la recherche d’un moteur. Alors qu’ils étaient à Yarakh, ils auraient demandé à des usagers s’il y avait un check-point de la gendarmerie dans les environs, et la réponse aurait été négative. C’est alors que, quelques instants après, la victime aurait été atteinte par une pierre lancée par les forces de l’ordre. En tentant d’esquiver la pierre, les gendarmes auraient tiré une corde sur lui, provoquant sa chute et son décès. Abdoulaye Sow déclare même que les traces de corde sont visibles sur le cou du défunt à l’hôpital.
L’ami du défunt accuse directement les gendarmes d’avoir commis cet acte barbare et se dit prêt à témoigner devant la barre pour que justice soit rendue pour son ami.
Cet incident tragique soulève de nombreuses interrogations et appelle à une enquête approfondie pour établir les circonstances exactes de la mort du motocycliste. Les autorités sont appelées à prendre en compte le témoignage d’Abdoulaye Sow dans leurs investigations, afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire.
La vérité sur cet événement est essentielle pour la famille du défunt et pour la préservation de la confiance entre les citoyens et les forces de l’ordre. La poursuite de cette enquête est donc attendue avec une grande attention.