Découverte macabre à l’hôpital Abass Ndao : Victoire du père dans l’enquête sur la mort présumée de son nouveau-né

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Dans une affaire aussi tragique que mystérieuse, le père d’un nourrisson décédé a obtenu une victoire dans l’enquête sur la découverte des restes du bébé dans un lave-linge de la buanderie de l’hôpital Abass Ndao. Suite à cette macabre découverte, les enquêteurs techniques ont recommandé la réalisation d’un test ADN pour confirmer si le nourrisson retrouvé mort est bel et bien la fille du père, née deux jours plus tôt, le dimanche 23 juillet.

Les circonstances entourant cette affaire ont été dévoilées lors de l’enquête menée par la police technique et scientifique. Les ossements du bébé étaient éparpillés sur le sol de la buanderie, tandis que d’autres parties du corps étaient entassées dans une pelle en plastique. Les restes n’étaient pas en état de putréfaction, suggérant que la mort du nouveau-né n’était pas si lointaine.

Les déclarations d’une infirmière de l’hôpital, qui avait effectué la toilette des huit bébés du service néonatalogie vers 7 heures, semblent corroborer cette déduction. Peu de temps après, la disparition d’un des bébés du service a été constatée, ce qui pourrait être lié aux restes découverts dans la buanderie.

Les enquêteurs ont avancé des hypothèses sur la manière dont le bébé s’est retrouvé dans le lave-linge, évoquant la possibilité qu’il ait été déplacé de la salle de néonatalogie à la buanderie. Toutefois, les circonstances exactes restent encore à éclaircir.

La police scientifique et technique a tiré plusieurs conclusions, suggérant que l’abandon de l’enfant à la buanderie aurait eu lieu quelques heures avant la découverte des restes. Ils supposent également que le bébé était déjà mort lorsqu’il a été déposé dans le sachet en plastique et que son décès pourrait être dû à un manque d’oxygène car il était enveloppé dans les draps dans un sachet hermétique.

Malgré ces constatations, seule une analyse ADN peut apporter une confirmation scientifique de l’identité du bébé. Les enquêteurs recommandent donc de faire appel à l’Institut de recherches en santé, de surveillance épidémiologique et de formations (IRESSEF) pour effectuer le test ADN.

Le père de la victime, Jean-François Kouderin, exprime son désir ardent que le test ADN soit effectué afin d’être certain que les restes retrouvés sont bien ceux de son enfant. L’enquête menée par le commissariat de la Médina se poursuit afin de faire toute la lumière sur cette tragique affaire. Les autorités sont déterminées à élucider cette sombre énigme et à rendre justice à la famille endeuillée.