Grève des chauffeurs AFTU : Les usagers en proie au calvaire, un appel à la négociation lancé

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Le mot d’ordre de grève lancé par le collectif des chauffeurs des bus TATA de l’AFTU a été largement suivi dans les départements de Rufisque et Pikine, laissant les usagers des transports en commun dans une situation précaire. Des bus immobilisés dans les terminus et des arrêts bondés de personnes cherchant désespérément à se rendre à leur destination, telle est la scène qui prévaut le long de la RN1, de Rufisque à Poste Thiaroye en passant par Mbao.

Pour pallier l’absence des bus TATA, les populations sont contraintes de se rabattre sur d’autres moyens de transport tels que les véhicules de types NDiaga Ndiaye, les Car Rapides ou encore les motos Jakarta, malgré des tarifs élevés. Cette situation, décrite par Dakaractu, a un impact considérable sur les activités quotidiennes des habitants qui éprouvent des difficultés à se déplacer.

Interrogés par nos confrères, certains usagers affirment comprendre les revendications des grévistes, notamment le statut des chauffeurs et la valorisation de leurs salaires, ainsi que les conditions de travail précaires auxquelles ils sont confrontés. Toutefois, ils appellent à privilégier la négociation plutôt que de paralyser le secteur, ce qui entraîne des conséquences néfastes sur la vie quotidienne de la population.

Le collectif des chauffeurs des bus AFTU a pris la décision de déclencher une grève de 72 heures pour porter leurs revendications. Cette action vise à attirer l’attention des autorités sur les difficultés rencontrées par ces travailleurs du transport et à exiger des améliorations dans leurs conditions de travail.

Face à cette situation, il est essentiel que les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif afin de trouver des solutions équitables et durables. Les grévistes souhaitent voir leurs préoccupations prises en compte, tandis que les usagers aspirent à retrouver un service de transport public fiable et accessible.

Au-delà des revendications des chauffeurs, cette grève met en lumière les défis persistants du secteur des transports en commun au Sénégal. Il est nécessaire d’engager des réformes structurelles pour améliorer les conditions de travail des chauffeurs et garantir un service de qualité aux usagers.

En cette période de grève, l’appel à la concertation et à la recherche de solutions équilibrées s’impose pour éviter que le calvaire des usagers ne perdure et pour assurer le bon fonctionnement du secteur des transports dans l’intérêt de tous.