Lors des débats sur la constitution et le code de procédure pénale, le député de la majorité, Moussa Diakhaté, a répondu aux critiques adressées au ministre Ismaïla Madior Fall, défenseur de ces projets. Il a insisté sur le fait que le ministre avait la lourde tâche de faire face à ces critiques inhérentes à sa position.
Moussa Diakhaté a souligné que la Constitution est une entité dynamique et a rappelé à Guy Marius Sagna et aux autres députés qu’elle n’est ni le Coran ni la Bible. Selon le député, la constitution évolue et s’adapte aux besoins et aux réalités changeantes de la société.
Face aux réformes présentées aux députés ce jeudi, certains parlementaires, dont Guy Marius Sagna, ont exprimé leurs critiques. Cependant, Moussa Diakhaté a tenu à rappeler que le ministre Ismaïla Madior Fall avait la responsabilité de faire comprendre cette dynamique constitutionnelle et d’expliquer les raisons derrière les réformes proposées.
Le débat autour de la constitution et du code de procédure pénale reste donc animé au sein de l’Assemblée nationale, avec des positions divergentes concernant les changements proposés. Les discussions se poursuivront afin de parvenir à une décision éclairée et équitable pour l’avenir du pays.
Il est à noter que la Constitution, en tant que socle juridique d’un pays, est sujette à des modifications et des ajustements dans le but de refléter les aspirations et les besoins de la société, tout en préservant les valeurs et les principes fondamentaux de l’État.