À quelques encablures des législatives de juillet, les partis et mouvements politiques s’attèlent à nouer des alliances pour avoir un maximum de députés à l’Assemblée nationale. Mais parmi les coalitions en lice, Yewwi est celle qui est la plus gravement menacée d’implosion.
C’est le cas notamment à Saint-Louis où des membres de la coordination du Parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) sont contre la décision de la commission nationale d’investiture sur la désignation de la tête de liste départementale de Pastef pour le compte de la coalition Yewwi askan wi. Le professeur Maguèye Seck qui fait partie de ceux qui contestent la commission d’investiture de Pastef, a fait une sortie pour dire que «les modalités transparentes de sélection et de désignation retenues pour désigner cet individu ont été torpillées à des fins antidémocratiques». Selon les contestataires, la personne qui a été désignée n’a pas les compétences et qu’elle a fait du lobbying pour l’être. Toujours à Yewwi, pour ces législatives, il y a aussi le cas des candidats qui ne sont pas dans des partis politique ou mouvements et qui voudront être investis sous la bannière de cette coalition.
D’ailleurs, pour les investitures à la députation, un courant anti cumul de mandat est né au sein de Yewwi qui prône qu’à part Ousmane Sonko qui est déjà député et maire, qu’aucun élu ne soit investi aux Législatives de juillet.
Autant dire que la fracture qui guette Yewwi est inévitable.