À en croire Walf Quotidien, dans ce village, les griots étaient enterrés sous les baobabs. Car, pour les autres occupants de la localité, inhumer un griot sur terre freine le développement de celle-ci. Ce que les griots trouvent absurde. « Nous habitons dans ce village et nous avons donc les mêmes droits », martèlent-ils.
Avec la persistance des problèmes, ils ont interpellé les autorités. C’est ainsi que le Préfet leur a promis des papiers administratifs. Mais, jusqu’à présent, rien n’a été fait. L’autorité leur a demandé d’attendre la fin des élections locales. « Ils nous ont donné un champ loin du village à 7 Km « , disent-ils.
Cependant, chaque fois qu’ils y enterrent quelqu’un, les autres habitants viennent le déterrer…